Hamlet

Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark. Le roi, père d’Hamlet, est mort. L’oncle d’Hamlet Claudius a remplacé le roi défunt, et, moins de deux mois  après, a épousé Gertrude, sa veuve. Le spectre du souverain défunt apparaît une nuit à Hamlet pour lui révéler qu’il a été empoisonné par Claudius, et le pousse à le venger. Cette vengeance poussera Hamlet au bord de la folie et entraînera tout le royaume du Danemark dans une tragédie sanglante. L’adaptation d’Edouard Signolet, metteur en scène, met en exergue la folie vengeresse d’Hamlet, une rage meurtrière plane au-dessus des têtes couronnées et cette rage est amplifiée par les choix musicaux aux accents résolument Rock. Cet opéra-cabaret tragique d’un genre résolument nouveau, mêle l’opéra baroque, rock et pop, offre, par la même occasion, une plongée inédite dans la tragédie la plus célèbre de William Shakespeare. D’un point de vue formel, le spectacle Hamlet, prend l’apparence d’un groupe de Rock où tous les interprètes sont perméables dans leurs fonctions – ils sont tour à tour, tous, chanteurs, acteurs et musiciens créant une fluidité et un rythme effréné à l’ensemble du spectacle. Quatre instruments dialoguent durant l’ensemble du spectacle, guitare électrique, clarinette, clarinette basse et percussions, créant ainsi une impression d’orchestre ambulant qui permet un voyage complet et enivrant du baroque à la pop. Les musicalités de toutes époques et de tous styles vont se croiser, se mêler. Purcell, Haendel, Lady Gaga et The Rolling Stones sont convoqués pour un tour de chant enivrant et pour retracer cette tragédie familiale.